Consommation d’une VMC : une dépense énergétique nécessaire
Après avoir passé une journée à l’extérieur, quel plaisir de retrouver l’air pur de son chez-soi. En théorie... Produits ménagers, cuisson des aliments, composés chimiques contenus dans les meubles et les peintures… Tous contribuent à créer une atmosphère peu recommandable. C’est pourquoi la ventilation mécanique est utile et vous aide à changer d’air. Mais ce bonheur a un coût énergétique. Par extension, la consommation de la VMC a une influence sur la dépense en électricité du foyer, d’où l’intérêt de bien comprendre les technologies existantes pour faire le meilleur choix pour son chez-soi.
Comment fonctionne une VMC ?
Dans le monde de la ventilation mécanique contrôlée, la VMC simple flux apparaît comme la technologie la plus basique. L’autre système disponible sur le marché, la VMC double flux, est une variation plus élaborée de ce principe. Le fonctionnement de la VMC simple flux implique un moteur qui force la vapeur d’eau et les polluants d’un logement à sortir des pièces humides (cuisine, salle de bain et toilettes) vers l’extérieur. Une dépression se crée dans l’atmosphère intérieure du logement. Pour la compenser, de l’air sain venu de l’extérieur entre dans les pièces principales (salle de séjour, chambre, bureau…)
Les technologies qui font varier la consommation d’une VMC
La VMC simple flux autoréglable
Elle correspond au principe de base décrit précédemment. Ce dispositif peu cher à l’achat implique un débit constant d’évacuation d’air et d’entrée d’air, quels que soient les besoins du logement. Même si l’atmosphère n’est pas chargée en vapeur d’eau, le débit du dispositif ne change pas. Ce manque de flexibilité, amène l’appareil à fonctionner parfois plus que nécessaire et induit un gaspillage d’énergie. La consommation d’une VMC simple flux autoréglable peut ainsi parfois être excessive.
La VMC simple flux hygroréglable
Cette installation calque son fonctionnement sur le modèle de base, mais bénéficie d’une caractéristique non négligeable. Elle permet en effet d’adapter le débit de l’air évacué à la teneur en humidité d’une pièce. La consommation d’une VMC simple flux hygroréglable, moins élevée que la précédente, vous permet de faire des économies sur votre facture d’électricité.
La VMC double flux hygroréglable
Le fonctionnement de base de la VMC simple flux présente cependant un inconvénient en hiver : il contribue à créer un gaspillage d’énergie en faisant entrer de l’air froid dans les pièces principales. Dans cette atmosphère rafraîchie, pour éviter de grelotter, on aura ainsi tendance à monter le chauffage. La VMC double flux hygroréglable supprime à la fois les claquements de dents et le gaspillage énergétique. Elle implique un échange thermique entre l’air qui est évacué — chaud — et l’air qui entre – froid. La consommation d’une VMC double flux est ainsi moins élevée que celle des autres systèmes.
La température d’un logement, sa taille et le niveau d’humidité qui y règne sont autant de facteurs qui pèsent sur la consommation annuelle d’une VMC double flux ou simple flux. Mieux vaut donc bien faire connaissance avec ces technologies et leur fonctionnement avant de les inviter à s’installer chez soi.