Panneaux solaires, barrages hydrauliques, éoliennes ou biomasse : faisons un point sur les différentes manières de produire de l’électricité verte et leurs avantages.
Définition d’une source d’électricité renouvelable
On considère qu’une source d’énergie est renouvelable dès lors qu’elle est issue d’un élément que la nature renouvelle en permanence. C’est notamment le cas du soleil, du vent ou des marées, mais aussi de la biomasse, née du cycle de la matière vivante, qu’elle soit végétale ou animale.
Le pétrole, le charbon et le gaz naturel sont également des éléments qui existent dans la nature, non transformés par l’homme, mais leur quantité n’est pas illimitée. Bien que l’on trouve de nouveaux gisements régulièrement, les ressources sont amenées à s’épuiser un jour. C’est pour cela que l’on parle d’énergies fossiles. Pour prendre un exemple un peu plus concret, il faut attendre 60 millions d’années pour que des matières organiques se transforment en hydrocarbures. La Terre est donc en train de fabriquer du pétrole et du gaz à l’heure même où nous parlons, mais il y a vraiment peu de chances que nous puissions en profiter directement !
Les avantages de l’électricité verte
Opter pour un contrat d’électricité verte est avant tout un choix environnemental. C’est une excellente manière de lutter contre le réchauffement climatique et de baisser son empreinte carbone sans rien changer à son quotidien.
Aujourd’hui, chez plusieurs fournisseurs d’énergie, vous avez l’opportunité de passer à l’énergie verte moyennant une simple option. Un petit pas pour vous, un grand pas pour la planète. Vous profitez alors d’une alimentation en électricité (ou en gaz) 100 % verte, 100 % renouvelable et durable, voire 100 % française. Vous pouvez même choisir un producteur d’énergie proche de chez vous d’un simple clic !
Les différentes manières de produire de l’énergie verte : l’hydraulique et l’éolien
L’hydraulique : la première source d’énergie verte
Exploitée depuis le XIXe siècle par la mise en place de barrages sur les fleuves et rivières, la force de l’eau est la 3e source de production d’électricité en France, après le nucléaire et le thermique à flamme, et la 1re source de production d’électricité verte. Il existe plus de 2 300 installations hydroélectriques de différentes tailles et puissances. Bien qu’il existe une centrale marémotrice dans l’estuaire de la Rance, dans le nord-est de la Bretagne, qui se sert du mouvement de l’eau créé par les marées pour générer de l’électricité, la plupart de l’énergie hydraulique que nous utilisons provient des barrages.
L’intensité de l’énergie produite est liée à la hauteur de la chute d’eau ou au débit du cours d’eau sur lequel le barrage est posé. Ce dernier crée une retenue d’eau, ce qui en concentre le débit, de manière à actionner des turbines qui produisent le courant. Celles-ci transfèrent électricité produite aux lignes électriques qui, en arrivant jusqu’à chez vous, vous permettent de réchauffer un plat au micro-ondes ou d’allumer la télévision.
L’énergie éolienne : la force du vent
On en voit de plus en plus sur le bord des autoroutes, sur certaines collines et même en pleine mer… Comme d’immenses moulins, les éoliennes permettent de transformer la puissance du vent en énergie mécanique utilisable. En 2017, la part de l’éolien atteignait 4,5 % de la production électrique nationale. Cela semble peu, pourtant la France possède le 4e parc éolien d’Europe, avec 13,6 GW de capacité.
Le solaire et la biomasse
L’énergie solaire : la puissance du rayonnement solaire
Comme vous vous en doutez, l’énergie solaire utilise les rayons du soleil pour produire de l’électricité verte. Elle est captée par des systèmes de panneaux photovoltaïques, regroupés par centaines en centrale solaire thermodynamique, ou chez des particuliers qui peuvent installer des récepteurs sur leur toit ou sur leur terrain. Le rayonnement solaire est directement transformé en énergie, qui peut être stockée et utilisée localement ou bien injectée dans un réseau de distribution électrique. C’est cette dernière option qui est la plus souvent retenue en France.
L’électricité solaire a connu un boom dans les années 2000, mais reste encore aujourd’hui sous-utilisée. Elle représente 1,7 % de la production d’électricité française, derrière l’hydraulique et l’éolien.
La biomasse : la transformation des matières organiques
Vous connaissez le point commun entre une forêt, des déchets alimentaires et un champ de colza ? Tous ces éléments peuvent servir à fabriquer de l’électricité ou du gaz, que vous utiliserez ensuite dans toutes les pièces de votre maison. Il s’agit de la biomasse, une source d’énergie verte très prometteuse, qui s’appuie sur le cycle des matières vivantes.
Il existe deux manières d’utiliser la biomasse : la combustion des déchets végétaux et du bois d’une part, et la méthanisation de certaines matières organiques d’autre part. Dans tous les cas, elle permet de créer une filière de valorisation de certains déchets et d’organiser le recyclage de produits inutilisables autrement. Un système gagnant-gagnant, en somme…
La combustion de la biomasse consiste tout simplement à brûler du bois et des déchets agricoles, comme la canne à sucre ou la noix de coco, pour produire de la chaleur et de l’énergie. La méthanisation est un procédé un peu plus complexe, qui repose sur la fermentation des déchets à l’aide de bactéries. Lisier d’animaux, boues de stations d’épuration, cartons et papier… Les microorganismes à l’appétit d’ogre consomment toutes sortes de déchets et produisent du gaz méthane, utilisé tel quel ou transformé en électricité dans une centrale thermique.
En conclusion
Avec l’intérêt du grand public pour la préservation de l’environnement, la place des énergies vertes devrait augmenter au fil des ans et les méthodes de production devraient évoluer de manière à être plus rentables. De quoi avoir envie de se mettre définitivement au vert !