Le Partage : créer de la valeur et la partager avec nos parties prenantes
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Le Partage : créer de la valeur

...et la partager avec nos parties prenantes. Historiquement présent dans les territoires, notamment ruraux, le Groupe est un acteur de l’aménagement du territoire du point de vue de la préservation et du développement des emplois mais aussi en regard de l’accès pour tous à l’énergie. Il met ses performances au service d'un développement économique partagé avec ses parties prenantes.

L'engagement et le soutien auprès des territoires

Le Groupe privilégie l’implantation de ses activités sur le territoire national. Le service clients du groupe Butagaz est basé en France dans 4 régions différentes. En matière de relation clients, le groupe Butagaz a mis en œuvre un dispositif d’accompagnement dédié à la lutte contre la précarité énergétique. 12 conseillers clientèles ont été spécifiquement formés sur ce sujet complexe. 

LE SAVIEZ-VOUS ?

D'après l'Observatoire National de la précarité énergétique, près de 12 millions de personnes en France (1er semestre 2022) sont considérés en situation de précarité énergétique.(3) 

Pour en savoir plus sur ce sujet : La précarité énergétique

Programme de rénovation énergétique à Flers : les travaux sont finis !

La Fondation groupe Butagaz accompagne depuis 3 ans un programme de rénovation énergétique sur la commune de Flers. Après les phases de sélection, d’étude et de chiffrage, les travaux se sont terminés dans les maisons de 2 familles qui ont bénéficié des conseils de Mathieu Marty et Sébastien Muteba architectes installés à Lille. 

En parallèle, le chantier de rénovation de la mairie école est également en cours de finalisation pour accueillir les élèves dans les meilleures conditions.

Témoignage de Nathalie Handtschoewercker, Secrétaire générale de la Fondation groupe Butagaz

Voir nos engagements pour la lutte contre la précarité énergétique

Lutter au côté d’Unis-Cité contre la précarité énergétique

En 2022, Butagaz a poursuivi ses efforts pour lutter contre la précarité énergétique en nouant un partenariat avec Unis-Cité, une association créée en 1994 qui promeut le service civique, les missions d’intérêt général dont l’aide à la personne ou la préservation de l’environnement, en mobilisant et accompagnant 5 500 jeunes chaque année. En 2022, une première promotion de 260 jeunes s’est engagée durant 8 mois contre la précarité énergétique. L’organisation bénéficie du soutien de différents partenaires financiers tels que Enedis, GRDF et EDF, et opérationnels comme Stop exclusion énergétique. Une rencontre a eu lieu avec les acteurs d’un événement organisé en pied d’immeuble le 28 mars dernier à Paris.

Cécile Frésard, responsable programmes et partenariats Médiaterre et Solidarité Énergie.

La précarité énergétique : axe majeur d’une politique responsable

Butagaz mène des actions contre la précarité énergétique depuis plusieurs années. Le module de formation “Stop précarité énergétique”, dispensé par Bernard Saincy - fondateur et président du cabinet Innovation Sociale Conseil, expert en matière de développement durable - forme les référents précarité énergétique chez Butagaz. « Nos conseillers sont régulièrement confrontés à des usagers qui sont dans des situations difficiles et qui demandent des échelonnements pour régler leurs factures, ou des reports de paiement. Grâce aux formations, ils sont moins démunis. Mais nous souhaitions aller plus loin dans la démarche et Bernard Saincy nous a orientés vers Unis-Cité que nous avons décidé de soutenir au titre de la taxe d’apprentissage », explique Anne-Stéphanie Pierry, directrice de la communication, de la RSE et de l’expérience client.

Un partenariat placé sous le signe du volontariat

Dans le cadre du programme Solidarité Énergie d’Unis-Cité, une action a été réalisée en partenariat avec la Maison Bleue, un centre social culturel situé dans le XVIIIe arrondissement de Paris et Butagaz. « À cette occasion, nous dispensons des informations sur le chèque énergie, les astuces pour consommer moins et faire baisser sa facture, les aides pour réaliser des travaux de rénovation énergétique », expose Cécile Frésard, responsable programmes et partenariats Médiaterre et Solidarité Énergie. Hénoc Sombi, Océane Penot et Kidian Edinguélé, accompagnés de leur tutrice Chloé Brulis - coordinatrice d’équipes et de projets, à l’origine du partenariat local avec La Maison Bleue - animent le stand dans la cour d’une copropriété gérée par Paris Habitat. Ils vont à la rencontre des habitants qui ont été prévenus de l’action par le bailleur social. En service civique depuis novembre 2022, après avoir effectué un BUT en électronique, Henoc Sombi, âgé de 21 ans, a rejoint Unis-Cité pour sa dimension environnementale.

« Nous sensibilisons les habitants sur le tri des déchets, l’alimentation responsable et les circuits courts. Nous allons à la rencontre de la population dans l’espace public (rues, gares) et organisons aussi des événements dans nos locaux. Nous collaborons également avec le centre d’initiatives pour l’emploi des jeunes (CIEJ) », déclare-t-il. À ses côtés, Océane Penot, 24 ans, diplômée d’un Master Ville-environnement urbain, voulait explorer les aspects concrets de sa formation académique tout en donnant de son temps pour le climat et l’écologie, des causes qu’elle veut défendre et partager. C’est en arrivant chez Unis-Cité, où il est volontaire depuis le mois de décembre, que Kidian Edinguélé, 22 ans, a été initié aux éco-gestes. Titulaire d’un BTS en maintenance des systèmes, il reconnaît que les missions confiées dans le cadre de son volontariat le font grandir et évoluer. « Notre partenariat avec Unis-Cité va bien au-delà de l’aspect financier. Nous contribuons au développement des compétences des jeunes en service civique », conclut Anne-Stéphanie Pierry.

Durant leur service civique, Henoc Sombi et Océane Pénot dispensent des conseils à des locataires parisiens confrontés à la précarité énergétique.

Henoc Sombi et Océane Pénot

La culture client et citoyenne

L’expérience client, c’est-à-dire la qualité de la relation avec ses clients et ses partenaires, est primordiale pour le groupe Butagaz. L’expérience client est cultivée et évaluée en de nombreuses occasions.

La formation interne et l’animation : des leviers pour lutter contre la précarité énergétique

Afin de proposer un accompagnement adapté à ses clients en situation de précarité énergétique, le groupe Butagaz a fait monter en compétences un réseau de 12 référents venant de différentes filiales et services. Céline Raux, coordinatrice qualité et compliance pour Logigaz et Distrinord, est devenue référente précarité énergétique et animatrice des référents, en 2020.

« En 2020, le groupe Butagaz s’est rapproché de plusieurs collaborateurs de différentes filiales pour savoir s’ils étaient intéressés par le fait de porter la bonne parole sur les sites en matière de lutte contre la précarité énergétique », explique Céline Raux, chargée de l’animation du comité précarité énergétique au niveau Groupe. "Les référents ont bénéficié d’une formation animée par Bernard Saincy - Président du cabinet Innovation Sociale Conseil et de l’association Stop exclusion énergétique, lors d’un premier séminaire en mai 2020". 

En septembre 2020, les référents ont échangé sur les dispositifs d’aides auxquels les clients peuvent être éligibles (second séminaire de formation). La formation a ensuite été déclinée auprès des  200 conseillers clientèle du Groupe selon un format allégé. Tous ont reçu un kit de e-learning qui a servi de support aux référents précarité pour s’assurer qu’ils avaient bien été formés et répondre à leurs questions. Cette formation, qui est mise à jour régulièrement, fait désormais partie du parcours d’intégration des nouveaux salariés. « Une fois les référents nommés et formés, il s’agissait de les faire connaître auprès des équipes pour faciliter leur identification », complète Céline Raux. Pour cela, des interviews ont été menées et diffusées en interne afin que chaque référent soit bien identifié au sein de l’entreprise. 

Fin 2021 après une mise à jour des connaissances sur l’évolution des aides et de l’actualité sur la précarité (troisième séminaire), les référents ont participé à des jeux de rôle portant sur des cas clients réels ou imaginaires. Cette méthode d’apprentissage visait à mieux discerner les clients en situation de précarité énergétique réelle des mauvais payeurs. « Cette journée a été l’occasion de renforcer la cohésion du groupe. Nous nous sommes rendu compte que nous étions confrontés aux mêmes difficultés. Même si les cas clients et les référents sont distincts, il n’y a pas une solution idéale ! C’est pourquoi chacun peut proposer la sienne », explique Céline Raux. En parallèle, Céline Raux décide de réunir les référents Logigaz pour échanger lors d’un comité précarité énergétique. Sous leur impulsion, ce comité finit par essaimer auprès des référents des autres filiales. Un nouveau collectif est né : le comité précarité du groupe Butagaz, que Céline Raux a animé tous les mois pendant 2 ans. Il réunissait sept collaborateurs de Logigaz, deux de Gazamor, deux de Proxigaz et une personne de Socogaz. « C’était important pour créer du lien et harmoniser les pratiques. Les filiales étant géographiquement dispersées, il était nécessaire de cadrer l’information pour permettre à tous d’acquérir le même niveau de connaissances. C’est un organe qui a permis d’animer la démarche, de partager les bonnes pratiques,  de collecter des cas clients, de les analyser et de discuter des difficultés rencontrées en tant que référent. La plupart des référents étant eux-mêmes conseillers clientèles, il est assez aisé de diffuser le sujet  au niveau du Service Clients », déclare Céline Raux.

En septembre 2022, les référents précarité se sont à nouveau réunis lors d’un séminaire à la Maison du Handball à Créteil pour échanger autour de cette question et se former aux enjeux de l’énergie. Un retour sur l’actualité énergétique, un rappel sur les nouvelles aides possibles et sur la détection des situations de précarité ont été abordés lors de ce séminaire. Cette rencontre a également permis de se confronter aux différentes expériences de terrain et de rencontrer d’autres acteurs engagés sur les questions de précarité énergétique comme les associations STOP Exclusion Energétique, Réseau Eco habitat et Unis-cité. Elle a ainsi permis d’échanger ensemble sur les solutions pouvant être mises à la disposition des clients.

Chaque membre du réseau exerce son rôle de référent en plus de son cœur de métier. Il prend en charge les cas client les plus complexes et accompagne les conseillers qui ne sont pas experts du sujet. « Auparavant, le fait d’avoir de bonnes connaissances en matière de lutte contre la précarité énergétique pouvait être un élément additionnel. Aujourd’hui, c’est un prérequis dans un contexte de hausse des prix de l’énergie, surtout en tant que fournisseur d’énergie », conclut Céline Raux.

Céline Raux, coordinatrice qualité et compliance pour Logigaz et Distrinord

Témoignage de Jean-François Leclercq, directeur du service clients de Proxigaz.

Service clients : l'essentiel de la culture Butagaz

La satisfaction est à l’origine de la bonne image et du succès de la marque auprès de ses clients. Chaque jour des conseillers se consacrent à cette mission en répondant à leurs appels et courriers. Ils y mettent leur énergie, leurs qualités humaines et toutes leurs compétences.

Ecouter et comprendre

Chez Proxigaz, filiale de Butagaz, une équipe de six personnes s’active pour répondre aux demandes des clients. Chaque jour, ces conseillers mettent le client au centre de leur attention. À leur tête, Jean-François Leclercq se voit davantage comme un coach et un animateur que comme un manager. L’homme a réuni autour de lui un groupe solide constitué de personnalités recrutées avec soin. Le métier est fatiguant et un turn-over non-maîtrisé serait préjudiciable au service. « Il faut avoir beaucoup d’écoute et d’empathie pour guider les clients, prendre en charge les problèmes qu’ils rencontrent et y apporter des solutions », souligne Jean-François Leclercq.

Au sein du groupe Butagaz, il n’existe pas de temps standard de communication car chaque client est unique. Le conseiller ne délivre pas un discours type. Il doit orienter et accompagner le client, l’amener à faire le bon choix et l’aider à maîtriser son budget. « Nos pratiques commerciales sont respectueuses et transparentes. Elles s’appuient sur notre Charte éthique », rappelle le chef d’équipe. « On ne pousse pas à la consommation. On est très sensibles aux situations difficiles. La précarité énergétique est un thème qui nous mobilise », fait-il remarquer.

Le groupe Butagaz a conscience de se démarquer des autres fournisseurs. « On connaît nos clients, on est au courant de leur situation, ils ne sont pas de simples numéros. Eux aussi connaissent nos prénoms, ils demandent souvent à s’entretenir avec la même personne. Nous offrons le même suivi qu’une boutique de proximité », ajoute encore Jean-François Leclercq.

Agir

Les questions concernant la facturation, les contrats, les commandes et les livraisons représentent le gros des appels. Mais il arrive parfois que des pannes surviennent. Rarement heureusement ! Jean-François Leclercq en dénombre environ une dizaine par hiver : « On met en place des solutions de dépannage en attendant de livrer le gaz. On ne laisse pas nos clients dans le froid ! »

Pour éviter que ces situations ne se reproduisent, Proxigaz prend le soin de rappeler ces clients l’année suivante à l’automne pour les inviter à vérifier leur jauge. « Nous transformons ainsi un souvenir déplaisant en expérience positive. Les clients apprécient notre sollicitude », juge le chef d’équipe.

En matière de service, on peut innover en permanence. En 2019, Jean-François Leclercq a instauré le “temps de traitement”. Lorsque la réponse à un problème donné ne peut se faire instantanément, le conseiller s’engage à apporter la réponse en moins de 24 h. Entretemps, il se renseigne auprès des autres services pour trouver l’information adéquate. En général, les rappels interviennent rapidement. « Le conseiller s’enrichit souvent de ce que demande le client », s’enthousiasme l’initiateur de ce service. La présence des conseillers rassure. Lors du confinement du printemps 2020, cette relation a constitué un lien social important, parfois le seul pour certains clients isolés. Il arrive aussi malheureusement que les clients soient confrontés à des catastrophes naturelles. En novembre 2019, un séisme a ravagé le village de Teil, en Ardèche. En octobre 2020, des torrents de boue ont dévasté La Bollène-Vésubie dans l’arrière-pays niçois, emportant parfois des maisons entières et réduisant à néant des propriétés. Aussitôt, Proxigaz a contacté ses clients du secteur pour prendre de leurs nouvelles. « Certains clients se sont soudain retrouvés sans rien. Nous les avons aidés au mieux que nous pouvions : nous avons mis à leur disposition deux conseillers pour s’enquérir de leurs besoins et les appeler régulièrement », raconte Jean-François Leclercq. Les équipes sur le terrain ont également systématiquement vérifié la fermeture des citernes dans les zones concernées.

Etre rapide et efficace

Aujourd’hui, alors que le digital ne cesse de gagner du terrain, la communication se fait de plus en plus interactive. « Les clients sont de plus en plus volatiles et exigeants. Ils recherchent la rapidité et la fluidité », constate le chef d’équipe. Pour offrir encore plus de satisfaction, le groupe Butagaz se fixe continuellement de nouveaux objectifs, s’inscrivant en cela dans une démarche de progrès continu très formalisée. Il mesure ainsi son “taux de décrochés” ainsi que son “taux de décrochés en moins de 60 secondes”.

Pour l’année 2020-2021, Proxigaz peut ainsi s’enorgueillir de prendre les appels en moins d’une minute, quasiment systématiquement (95,6 % de “décrochés” et 89,3 % de “décrochés en moins de 60 secondes”). Ces chiffres témoignent d’une amélioration conséquente. Dix points ont été gagnés en seulement deux ans. Le reporting se fait automatiquement et consigne les appels en attente ainsi que les demandes non traitées.

Pour Jean-François Leclercq, la mesure de la satisfaction client se fait au quotidien. « Il faut éviter l’inflation des questionnaires », estime-t-il, rappelant que le client n’a pas à perdre de temps avec ce genre de procédures.

Réemploi et emplois dans le Berry

C’est dans le centre historique d’emplissage d’Aubigny-sur-Nère (dép. 18) de Butagaz qu’a été initiée une collaboration avec le groupement économique solidaire ISA groupe pour la valorisation de palettes de transport. Histoire solidaire multifacettes rapportée par Renaud Chenon - Président de ISA groupe - et Emmanuel Boulet-Benac, chef d’unité d’exploitation chez Butagaz.

« Notre organisation est née en 1987, à une période où le chômage de masse sévissait sur notre territoire » débute Renaud Chenon. « Des chefs d’entreprises et des élus se sont unis pour constituer un groupement économique solidaire avec l’ambition de réfléchir autrement aux problématiques de retour à l’emploi de personnes éloignées du monde du travail. Nous voulions passer de la stigmatisation à la valorisation : la reconquête de la confiance en soi est un facteur essentiel dans un parcours inclusif. Au fil des années, nous avons développé de nombreuses activités qui nous ont permis de proposer à ce jour plus de 8 millions d’heures de travail à des travailleurs en recherche d’emploi.»

Implanté depuis 1960 au cœur de la campagne berrichonne, le site d’emplissage de Butagaz emploie 30 permanents et génère environ 80 emplois induits.

« L’implication dans les territoires ruraux fait partie de l’ADN de Butagaz » rappelle Emmanuel Boulet-Benac, chef d’unité d’exploitation. « Notre histoire commune avec ISA groupe est riche de plusieurs décennies puisque nous avons toujours fait appel à eux pour trouver du personnel en intérim. En 2021, nous avions déjà franchi un cap en collaborant avec leur entité de travail intérimaire d’insertion qui favorise le retour vers l’emploi de personnes en difficulté professionnelle. C’est au cours d’une visite de suivi dans nos locaux qu’est né le projet de réemploi des palettes de transport que nous stockions sur le site. Ces palettes en bois sont très spécifiques : elles servent au transport des bouteilles neuves que nous expédient les fabricants, elles sont conçues pour résister aux charges lourdes et pour préserver les bouteilles lors des opérations de transport. Leur taille hors norme et la présence de protections en caoutchouc difficiles à retirer ne permettent pas de les valoriser dans des filières standards. Lorsque Monsieur Chenon m’a proposé de récupérer ces palettes pour s’en servir de matériau dans un atelier de fabrication de meubles, j’ai immédiatement adhéré à son projet. La gamme a vite rencontré son public et nous avons solutionné notre problème de stockage de vieilles palettes ! Je trouve que cette collaboration est représentative des efforts que nous conduisons au niveau du groupe pour démultiplier les relations avec nos parties prenantes partout où nous sommes implantés : grâce à notre proximité avec ISA groupe, nous avons pu transformer un déchet en matière première de deuxième génération tout en favorisant l’emploi local et solidaire ! Tout est dit ! ».

« Effectivement cette collaboration est très inspirante » reprend Monsieur Chenon. « La période que nous traversons réinterroge toutes nos certitudes et toutes nos habitudes. Nous devons apprendre à réfléchir différemment pour retrouver du sens dans nos activités. C’est typiquement le cas de ce projet : grâce à la réutilisation d’un matériau dans une boucle d’économie circulaire, nous avons réussi à créer 4 emplois permanents et participer à préserver des ressources naturelles. J’espère que cette collaboration pourra être reproduite dans d’autres sites et d’autres entreprises ! »

Emmanuel Boulet-Benac, chef d’unité d’exploitation chez Butagaz.

L'innovation

Seul acteur de son domaine à disposer de son propre centre de recherches situé à Rognac dans les Bouches du-Rhône, Butagaz encourage l’open innovation pour améliorer la sécurité et le confort de ses clients ainsi que leur transition énergétique.

Fondée en 2020, la Fondation est conçue comme le laboratoire de mise en pratique de la promesse de l’entreprise : jouer un rôle actif dans la transition énergétique de proximité.

IoT et énergie : des partenariats au service de la création de valeur

Les décrets tertiaire et BACS fixent pour les bâtiments des objectifs ambitieux en matière de performance énergétique(4). En 2021, EKIVOLT s’est associé au groupe Butagaz pour proposer aux foncières et property manager une solution innovante répondant à ces nouvelles exigences : un service de répartition d’énergie et de facturation directe de leurs locataires. Pour fiabiliser sa solution technique, EKIVOLT a fait appel à Wattsense, un spécialiste de l’Internet of Things (IoT).

En matière d’économies d’énergie, les contraintes fixées par la règlementation en vigueur impliquent la mise en œuvre de solutions de comptage puissantes fournissant des données précises sur l’usage énergétique des bâtiments par leurs occupants. C’est là que se situe l’expertise d’EKIVOLT. Cette société agile et innovante, fondée par Nicolas Scarano, équipe les bâtiments tertiaires de sous-compteurs dotés de capteurs collectant des données de consommation en temps réel. 

« Grâce au sous-comptage, on peut dire précisément combien consomme une climatisation dans un étage précis. Un client peut alors cibler finement les postes où des économies d’énergie sont possibles. Les données issues de la télérelève permettent d’engager des actions immédiates. Elles garantissent surtout une refacturation équitable des locataires au réel, sur la base de leur consommation effective. C’est la promesse de notre métier. En tant que fournisseur d’énergie, nous accompagnons aussi nos clients sur les bilans de puissance, les achats d’énergie », explique Nicolas Scarano, Directeur d’EKIVOLT. Pour étoffer son expertise sur la fourniture d’énergie, EKIVOLT s’est rapproché de Gaz Européen, entité du groupe Butagaz. « C’est un vrai métier et on avait besoin de compétences complémentaires et de souplesse pour rester en mode startup. Gaz Européen sait adapter son business model aux changements de marché. On partage aussi avec les équipes le même sens du pragmatisme et du Service Clients. Un vrai cross-selling peut s’opérer sur les segments que nous adressons conjointement », observe Nicolas Scarano. « Être adossé au groupe Butagaz sécurise notre développement tout en conservant notre identité. On participe aux réunions commerciales du Groupe et on se challenge mutuellement sur des idées que l’on teste sur le marché », ajoute-t-il.   

Pour optimiser la télérelève et s’affranchir des systèmes de GTB (Gestion Technique du Bâtiment) classiques onéreux à l’achat, complexes à installer et à maintenir, EKIVOLT a noué un partenariat technologique avec Wattsense, une startup lyonnaise créée en 2017.

« On a affaire à des ingénieurs et techniciens pragmatiques dotés d’une vraie fibre innovante. On souhaitait une solution fiable et sur-mesure pour l’immobilier et on a trouvé en Wattsense le bon partenaire », affirme Nicolas Scarano. Wattsense a conçu un boîtier qui connecte en simultané – en filaire comme en radio – tous les sous-compteurs, les équipements et certains organes centraux d’un bâtiment (type chaufferie, groupe froid). Ce boîtier traduit leurs données de fonctionnement dans des langages ouverts (ou protocoles) pour être collectées et transmises à une plateforme de gestion dédiée. L’installation est simplifiée, rapide et abordable. « Grâce à cette passerelle universelle, on peut connecter un bâtiment en seulement quelques heures sans faire appel à un automaticien ou un intégrateur. Le système est interopérable : il communique avec tous types d’équipements indépendamment de leur marque ou de leur date de mise en service. Notre solution est bien adaptée aux bâtiments de taille intermédiaire où la régulation reste classique et où coexistent souvent des appareils récents et plus anciens », explique Romain Philipon, Responsable de compte chez Wattsense. "En matière d’adaptabilité et d’intégration, cette technologie est l’une des plus performantes pour relayer les données du sous-comptage."

« Nous sommes le transmetteur, EKIVOLT est le cerveau. Notre valeur ajoutée se situe au niveau de la connectivité et de la collecte des données, l’expertise d’EKIVOLT réside dans l’analyse des données énergétiques. Grâce à nos solutions combinées, leurs clients disposent de tableaux de bord qui visent à définir des plans d’actions pour consommer mieux et moins », conclut Romain Philipon. 

Nicolas Scarano, Directeur d’EKIVOLT

L’entreprise est investie dans un partenariat officiel avec la Fédération Française de Handball depuis 2017. Ce partenariat est incarné par deux joueurs emblématiques des équipes de France : Cléopâtre Darleux et Nikola Karabatic.

Butagaz et le handball français

Le partenariat initié en 2017 entre la Fédération française de handball et le groupe Butagaz ne cesse de se renouveler. En parallèle des opérations de sponsoring des équipes de France et du naming de la première ligue féminine de sport professionnel - la Ligue Butagaz Énergie - c’est un accompagnement au cœur des territoires que les 2 partenaires ont conduit au premier trimestre 2022 avec une opération inédite. Explications de Philippe Bana, Président de la FFHandball.

L’idée est née à la réouverture des clubs après la crise du Covid qui avait vidé les gymnases pendant presque deux ans. Pour encourager les jeunes pratiquants à s’inscrire, ou à se réinscrire, malgré une période ayant éprouvé tous les budgets, la Fédération Française de Handball et les interlocuteurs du groupe Butagaz ont décidé de mettre en pratique le mot d’ordre de la nouvelle direction de la fédération :

 “Au service des clubs, au plus près des gens”. Via l’inscription sur un site internet dédié, les 40 premiers club amateurs participants bénéficiaient de 24 tenues complètes - sélectionnées dans le catalogue de l’équipementier officiel des équipes de France  - soit de quoi équiper deux équipes juniors ! En quelques jours, les 40 clubs étaient recrutés et, au printemps, ce sont près de 1 000 jeunes licenciés qui recevaient leur dotation complète : sacs, shorts et maillots aux couleurs de leur club ! Et parce que l’esprit du sport ne s’arrête pas au bord du terrain, les licenciés de la FFHandball se voient proposer des conditions spéciales sur les offres énergies proposées par le Groupe tout au long de l’année.

Notre rapport RSE

(1) dont près de la moitié de très satisfaits (42%) Source : Etude BVA réalisée auprès de 4 655 clients Butagaz en février 2022, vs 92% en 2021.
(2) D'après la Fondation Abbé Pierre
(3) SP2C : reconnu par le Ministère du Travail, le SP2C représente le secteur des centres de contact en qualité de négociateur au sein de la Branche des Prestataires de Service du Secteur Tertiaire.
(4) Le décret tertiaire précise les modalités d’application de la loi ELAN qui fixe un objectif de réduction des consommations énergétiques des bâtiments de - 40 % d’ici à 2030. Le décret BACS (Building Automation and Control System) impose à tous les bâtiments tertiaires de plus 290 kW de puissance installée en chaufferie ou groupe froid d’être connectés et pilotés à distance à des fins d’économie d’énergie.